La dépendance à la drogue est un trouble du cerveau provoqué par la consommation de substances psychoactives. Ces substances perturbent certains des processus cérébraux de la perception, des émotions, et de la motivation, et influent par conséquent sur les comportements et les pensées.
Une personne est considérée comme étant dépendante à la drogue si elle a manifesté ou ressenti au minimum trois des critères suivants à un moment quelconque de l’année précédente :
Les critères de dépendance ci-dessus incluent des conséquences tant sociales que sanitaires. Deux de ces critères, le sevrage et la tolérance, sont facilement mesurables biologiquement. Quant aux autres, il devient possible de les mesurer au moyen de techniques d’imagerie cérébrale plus performantes, comme l’imagerie à résonance magnétique (IRM). Plus en anglais…
Les substances psychoactives perturbent la communication entre les cellules du cerveau. Les cellules cérébrales (neurones) communiquent entre elles grâce à une série de messagers biologiques appelés neurotransmetteurs. Ces neurotransmetteurs sont libérés par le neurone qui envoie le message et s’attachent aux récepteurs du neurone qui le reçoit.
Certaines substances psychoactives sont capables d’imiter les effets des neurotransmetteurs. D’autres interfèrent avec le fonctionnement normal du cerveau en le bloquant, ou en perturbant la manière dont les neurotransmetteurs sont stockés, libérés et éliminés.
Le cerveau humain s’organise selon différentes régions aux fonctions hautement spécialisées:
Lorsqu’une personne dépendante à une substance est exposée à des stimuli qui provoquent un désir compulsif pour cette substance, des régions spécifiques de son cerveau antérieur sont activées.
De plus, il a été démontré que d’autres régions du cerveau fonctionnaient anormalement après consommation de drogue ou dépendance à celle-ci. Plus en anglais…
Pour exercer leurs effets, les substances psychoactives ont différentes façons d’agir sur le cerveau. Elles s’associent à différents types de récepteurs, et peuvent augmenter ou diminuer l’activité des neurones par toute une série de mécanismes. Par conséquent, elles ont différents effets sur le comportement, différentes vitesses d’apparition de la tolérance, différents symptômes de sevrage, et différents effets à court et à long terme.
Les substances psychoactives peuvent être grossièrement réparties en quatre groupes :
Le cannabis, pourtant classé dans cette étude dans la catégorie des hallucinogènes, présente également des caractéristiques propres aux dépresseurs et aux stimulants.
Malgré leurs différences, les diverses substances psychoactives présentent des similarités dans leur manière d’agir sur les régions du cerveau impliquées dans les processus motivationnels, autrement dit la motivation, ce qui joue un rôle dans l’apparition de la dépendance à la drogue. Plus en anglais…
This summary is free and ad-free, as is all of our content. You can help us remain free and independant as well as to develop new ways to communicate science by becoming a Patron!