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Biodiversité Perspectives mondiales

7. Dans quelle mesure utilise-t-on les écosystèmes de manière durable ?

  • 7.1 Quelle est la proportion d’écosystèmes gérés de manière durable ?
  • 7.2 Comment notre empreinte écologique évolue-t-elle ?

7.1 Quelle est la proportion d’écosystèmes gérés de manière durable ?

Le quatrième domaine prioritaire du cadre de 2010 examine le caractère durable de l’utilisation de la biodiversité. Pour savoir si une ressource est exploitée de manière durable, il faut prendre en considération un certain nombre de facteurs, notamment l’état de la ressource considérée, les effets de l’exploitation sur l’écosystème dont elle fait partie et le contexte socio-économique dans lequel elle est utilisée.

Pour déterminer si la diversité biologique est utilisée de manière durable par l’homme, il faudrait observer la proportion de superficies d’écosystèmes forestiers, agricoles et d’aquaculture bénéficiant d’une gestion durable. Malheureusement, on ne dispose actuellement pas de chiffres à l’échelle mondiale pour ces zones.

Pour déterminer si un mode d’exploitation est durable, une alternative consiste à mesurer la proportion de terres dédiées à la production qui répondent à certains critères – vérifiés – de durabilité. Bien que les données sur les superficies et produits certifiés « durables » suivent une tendance positive, il convient de se garder de l’interpréter comme un progrès significatif en matière d’utilisation durable, car seule une partie infime des superficies de production garantissent une gestion durable. Plus en anglais…

7.2 Comment notre empreinte écologique évolue-t-elle ?

L’empreinte écologique est un concept qui permet de calculer la zone de terre et d’eau nécessaire pour faire vivre une population humaine donnée, sur base de la consommation de cette population en énergie, nourriture, eau, matériaux de construction et autres biens de consommation. Bien que ce concept ne permette pas de déterminer avec précision les exigences auxquelles est soumise la nature, il constitue néanmoins un outil comptable particulièrement utile pour démontrer les impacts de la consommation humaine sur la capacité de production de la planète.

Actuellement, les deux tiers de l’empreinte écologique de la planète reviennent aux États-Unis, aux membres de l’Union Européenne, à la Chine, à l’Inde et au Japon. L’empreinte par habitant est bien plus élevée dans les pays développés que dans les pays en voie de développement.

En 1961, l’humanité exploitait, en valeur nette, environ 50% de la biocapacité de la planète - soit sa capacité à renouveler ses ressources naturelles - contre 120% en 2001. La demande mondiale en ressources excède donc d’environ 20% la capacité biologique de la terre à les renouveler, et la surexploitation continue de prendre de l’ampleur.

À long terme, si l’on veut protéger la biodiversité avec une marge de sécurité, l’empreinte écologique de l’humanité devra atteindre un niveau nettement inférieur à la biocapacité de la planète. Plus en anglais…


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