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SIDA Etat actuel de l’épidémie & défis à relever

6. Quelles stratégies ont été recommandées par ONUSIDA pour stopper et inverser l’épidémie ?

  • 6.1 Recommandation #1 : Soutenir et renforcer l’engagement politique et le leadership
  • 6.2 Recommendation #2 : Soutenir et accroître les financements
  • 6.3 Recommendation #3 : Combattre avec virulence la stigmatisation et la discrimination liées au SIDA
Mère séropositive avec son enfant
Mère séropositive avec son enfant, Ukraine
Credit: ONUSIDA/WHO/V

Le SIDA est un problème exceptionnel qui demande des mesures tout aussi exceptionnelles. Au cours des 25 dernières années, près de 65 millions de personnes ont contracté le VIH, et près de 25 millions sont décédées des suites de maladies liées au SIDA. Aujourd’hui, près de 40 millions de personnes sont séropositives, mais une grande majorité d’entre elles l’ignore.

Remarque: les chiffres reposent sur des estimations de 2005 revues en 2007. Voir le  rapport ONUSIDA 2007 pour les dernières estimations.

Cependant, les efforts considérables fournis depuis 2001 sont insuffisants et les progrès réalisés sont inégaux, d’un pays ou d’une région à l’autre ou au sein même des pays et régions. Afin de pouvoir ralentir, stopper ou inverser le cours de l’épidémie, les différents pays doivent planifier des stratégies de lutte à long terme contre le SIDA, au lieu d’agir uniquement en situation de crise.

ONUSIDA émet une série de recommendations. Plus en anglais…

6.1 Recommandation #1 : Soutenir et renforcer l’engagement politique et le leadership

L’épidémie de SIDA est une question nationale de la plus haute importance et les gouvernements et chefs d’Etat se doivent par conséquent d’être actifs et francs à propos de leur engagement à mettre en œuvre des stratégies multisectorielles.

Les pays doivent inclure des programmes de lutte contre le SIDA au sein de leur plans généraux de développement et bénéficier du soutien total et actif de la société civile et du secteur privé, en s’assurant de la pleine responsabilité financière de tous les partenaires et en garantissant un compte-rendu transparent des progrès réalisés dans le pays ou la région. Plus en anglais…

6.2 Recommendation #2 : Soutenir et accroître les financements

Bien que le total des sommes allouées à la lutte contre le SIDA ait considérablement augmenté, il se peut que les fonds actuellement disponibles ne représentent qu’un tiers à peine des montants qui seront nécéssaires pour combattre cette épidémie croissante dans quelques années.

Les gouvernements nationaux et les donateurs internationaux doivent accroitre de manière significative les sommes d’argent qu’ils consacrent à la lutte contre le SIDA par le biais du Fonds Mondial ou d’autres mécanismes. Les gouvernements, surtout dans les pays aux revenus modérés, devraient continuer à faire en sorte qu’une part substantielle des fonds utilisés dans leur pays provienne de leurs propres budgets nationaux. L’argent récolté doit être utilisé de la façon la plus efficace possible afin d’en faire bénéficier les personnes qui en ont réellement besoin. Pour y parvenir, les projets nationaux doivent être coordonnés autour d’un cadre de lutte contre le SIDA convenu, d’une seule autorité de coordination nationale, et d’un seul système de suivi et d’évaluation national.

Des approches innovatrices, comme la création de nouveaux mécanismes financiers internationaux, seront requises afin de garantir que des fonds alloués à la lutte contre le SIDA seront disponibles dans les années à venir pour lutter bien plus férocement contre l’épidémie. Plus en anglais…

6.3 Recommendation #3 : Combattre avec virulence la stigmatisation et la discrimination liées au SIDA

Pour stopper la pandémie de SIDA, il est essentiel de faire évoluer les attitudes, les comportements et les normes de la société propices à sa propagation. Les mesures visant à lutter contre la stigmatisation et la discrimination liées au SIDA doivent recevoir l’appui des plus hauts niveaux de gouvernement à tous les échelons de la société et doivent favoriser l’émancipation des femmes, la lutte contre l’homophobie, l’évolution des mentalités à l’égard des professionnel(le)s du sexe et des consommateurs de drogue intraveineuse. Ces mesures doivent également s’attaquer aux normes sociales qui ont une incidence sur le comportement sexuel, y compris celles qui contribuent au faible statut des femmes et des filles et les privent de tout pouvoir.

Pour cette raison, il est essentiel de voter, de rendre publique et d’appliquer des lois et des politiques qui protègent les femmes et les filles de la discrimination et de la violence sexuelle et de lutter contre la discrimination des personnes perçues comme présentant un risque accru d’infection par le VIH, notamment les professionnel(le)s du sexe, les consommateurs de drogues intraveineuses et les hommes ayant des rapports homosexuels. De plus, les femmes doivent être représentées de manière adéquate dans les prises de décisions et les politiques relatives au SIDA.

Afin de diminuer la stigmatisation liée au VIH, il est également essentiel de réduire ou d’éliminer les obstacles à l’accès universel à l’éducation, tels que les frais de scolarité, le coût des manuels ou encore les uniformes scolaires obligatoires. Plus en anglais…


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