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Les investissements qui seront nécessaires pour progresser vers une économie circulaire (dans la fourchette de 3% du PIB pour le rapport du Club de Rome) signifient qu'au niveau de l'entreprise et, si on n’intègre pas le coût des « externalités » (voir plus loin) dans le coût réel des ressources, et donc des produits et services, il reste actuellement plus rentable de conserver un modèle d'économie linéaire, les signaux du marché actuels étant encore largement en faveur du maintien de cette approche. Le coût trop faible de l’énergie et la disponibilité des ressources minières valorisées uniquement à leurs coûts d’extraction ne permettent pas de déclencher une révélation de leur réelle rareté à long terme.
Néanmoins, certaines estimations des avantages d’une économie plus circulaire indiqueraient des résultats favorables potentiels dans le contexte futur d’une raréfaction des ressources sur la balance commerciale, sur l'emploi, la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l'efficience des entreprises et des ressources nationales et aussi une meilleure sécurité d'approvisionnement.
Sur le plan de l’emploi en particulier, une économie favorisant la réutilisation et le recyclage des matériaux ainsi que l'extension de la vie des produits par la réparation, la maintenance, la mise à niveau et la refabrication, est à court terme plus exigeante en main-d'œuvre que des activités d’'exploitation minière et de fabrication (souvent dans des installations hautement automatisées et robotisées) basées sur une philosophie d'élimination après consommation mais pour autant que d’autres facteurs comme une robotisation incontrôlée ne vienne remettre en cause les modèles sociaux23.
23 Artificial Intelligence, Automation, and the Economy Executive Office
of the President
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