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Agriculture et le développement

10. Conclusion : Quelles sont les possibilités d’action ?

  • 10.1 Réduire la pauvreté et les moyens de subsistance
  • 10.2 Améliorer la sécurité alimentaire
  • 10.3 Utiliser les ressources naturelles de manière durable
  • 10.4 Améliorer la santé humaine
  • 10.5 Atteindre plus d’égalité dans l’agriculture

10.1 Réduire la pauvreté et les moyens de subsistance

La présente Evaluation internationale des sciences et technologies agricoles pour le développement (IAASTD) dit :

Agricultural sustainability means maintaining productivity while protecting the natural resource base


© Alicia Jo McMahan

10.1.1 Lignes d’action

La réalisation des objectifs de développement et de durabilité et l’adaptation aux nouvelles priorités et à l’évolution du monde passent par une réorientation substantielle des AKST, et notamment des sciences, des technologies, des politiques, des institutions, des investissements et par le renforcement des capacités. Une telle mutation reconnaîtrait et renforcerait l’importance de la multifonctionnalité de l’agriculture, compte tenu de la complexité des systèmes agricoles dans différents contextes sociaux et écologiques. Ce qui impliquerait de nouveaux mécanismes institutionnels et modes d’organisation afin de promouvoir et diffuser les AKST suivant une approche intégrée. Cette mutation reconnaîtrait également les communautés agricoles, les ménages paysans et les exploitants comme des producteurs et gérants des écosystèmes, en modifiant au besoin les systèmes d’incitation pour tous les intervenants de la chaîne de valeur de façon à internaliser le plus grand nombre possible d’externalités. En termes d’objectifs de développement durable, ces mesures et changements institutionnels devraient être principalement axés sur les groupes qui ont le moins tiré profit des approches antérieures des AKST, à savoir les agriculteurs pauvres, les femmes et les minorités ethniques. Cette transformation dépendrait également de l’aptitude des petits exploitants à trouver des emplois rémunérés dans le secteur non agricole et contribuer à la croissance économique générale. Les grandes exploitations et les fermes de taille moyenne restent une cible importante des AKST qui y obtiennent des résultats appréciables, notamment en termes d’exploitation durable des terres et de viabilité des systèmes agroalimentaires.

Il importe d’évaluer les effets potentiels de la technologie sur l’environnement, la santé et la société, et de mettre en place les cadres réglementaires appropriés. Les AKST peuvent contribuer à améliorer considérablement la sécurité alimentaire et l’impact économique et social des systèmes agricoles, de façon à assurer des moyens de subsistance durables aux communautés rurales, et le développement économique en général. Les AKST peuvent aider à remettre en état les sols dégradés, à réduire les risques pour l’environnement et la santé associés à la production et à la consommation alimentaires, et à accroître durablement la production.

Pour réussir, il faudra augmenter l’investissement public et privé dans les AKST, adopter des politiques et créer des institutions d’appui, revaloriser les savoirs traditionnels et locaux, et créer des connaissances et les partager suivant une approche interdisciplinaire, globale et systémique. Les efforts aboutiront aussi si les objectifs prioritaires en matière de développement et de durabilité sont poursuivis en tenant compte de l’évolution de la situation internationale et si l’on dispose des ressources financières et humaines nécessaires.

La présente Evaluation internationale des sciences et technologies agricoles pour le développement (IAASTD) dit :

10.1.2 Pauvreté et moyens de subsistance

Deux mesures importantes pour améliorer les moyens de subsistance des populations rurales consistent à faciliter l’accès des petits exploitants aux ressources foncières et économiques, ainsi qu’aux marchés urbains locaux et d’exportation qui offrent des prix intéressants ; et à accroître la valeur ajoutée locale et la valeur engrangée par les petits exploitants et les ouvriers agricoles. On contribuerait fortement à la réalisation des objectifs de développement durable en donnant aux exploitants des moyens novateurs et culturellement acceptables de gérer les sols, l’eau, les ressources biologiques et la diversité génétique, de lutter contre les parasites et les vecteurs de maladies, et de préserver les ressources naturelles. Pour allier les connaissances des agriculteurs à celles provenant d’autres sources, il faudra forger de nouveaux partenariats entre agriculteurs, chercheurs et d’autres acteurs.

Parmi les mesures possibles pour améliorer les moyens de subsistance, on peut citer l’accès au microcrédit et à d’autres services financiers, la création de cadres juridiques qui garantissent l’accès aux ressources et à la terre et leur jouissance, le recours à des mécanismes de règlement équitable des différends, l’évolution progressive des régimes de droits de propriété intellectuelle et des instruments connexes, et un engagement proactif en faveur de ceux-ci. Des aménagements sont nécessaires pour instaurer la confiance et reconnaître la valeur des connaissances des agriculteurs, de la diversité biologique des ressources agricoles et naturelles, des plantes médicinales cultivées, des systèmes semenciers locaux et des régimes de gestion commune des ressources. Pour mettre en œuvre chacune de ces options à l’échelon local, il faut des mécanismes de responsabilisation aux niveaux régional et national. S’agissant d’accroître les prix à la production pour les petits exploitants, les mesures possibles devraient porter sur la politique budgétaire et en matière de concurrence, l’amélioration de l’accès aux AKST, l’adoption de nouvelles pratiques commerciales et le renforcement de l’influence politique.

Source & ©: IAASTD,  Résumé du Rapport de Synthèse, p.7-9

10.2 Améliorer la sécurité alimentaire

La présente Evaluation internationale des sciences et technologies agricoles pour le développement (IAASTD) dit :

Sécurité alimentaire

On parle de sécurité alimentaire quand la population a en tout temps un accès matériel, social et économique à des aliments sans danger et nutritifs en quantité suffisante pour couvrir ses besoins physiologiques, répondant à ses préférences alimentaires, et lui permettant de mener une vie active et d’être en bonne santé. (FAO, L’état de l’insécurité alimentaire, 2001)

La souveraineté alimentaire se définit comme le droit des peuples et des États souverains à élaborer démocratiquement leurs politiques agricoles et alimentaires.

Les stratégies en matière de sécurité alimentaire nécessitent d’utiliser à la fois les approches des AKST, notamment l’amélioration de la gestion des réserves alimentaires, et des systèmes efficaces d’information commerciale et d’alerte précoce, de suivi et de distribution. Même si les mesures portant sur la production créent les conditions nécessaires à la sécurité alimentaire, elles doivent être appréhendées en même temps que l’accès des populations aux aliments (par leurs propres moyens de production, les échanges et dans le cadre des programmes d’aide publique) et leur capacité à assimiler les nutriments consommés (par un accès suffisant à l’eau et aux services d’assainissement, une bonne nutrition et des informations en quantité suffisante sur l’alimentation) pour assurer un véritable sécurité alimentaire.

Les AKST peuvent accroître durablement la production agricole en élargissant l’utilisation des AKST locales et formelles pour mettre au point et vulgariser des cultivars appropriés que l’on pourra adapter aux conditions locales ; en améliorant l’accès aux ressources ; en améliorant la gestion et la conservation des sols, de l’eau et des nutriments ; par la lutte phytosanitaire avant et après la récolte ; et en diversifiant davantage la production agricole au niveau des petites exploitations. Il existe différents moyens d’améliorer la sécurité alimentaire, y compris par la production de cultures à forte valeur ajoutée sous-utilisées dans les zones d’agriculture pluviale ; l’augmentation des exportations, notamment des produits biologiques et du commerce équitable ; la réduction des coûts de transaction pour les petits producteurs ; le renforcement des marchés locaux ; des mécanismes pour assurer la salubrité alimentaire ; la promotion de l’agro-assurance ; et l’amélioration de la salubrité et la qualité des aliments. Les bouleversements des prix ou les phénomènes climatiques extrêmes appellent un système mondial de surveillance et d’intervention qui permette de prévoir à temps les pénuries alimentaires graves et les disettes induites par les prix.

Les investissements dans les AKST peuvent accroître durablement la productivité des principaux aliments de subsistance, y compris les plantes orphelines et sous-exploitées, qui sont souvent cultivées ou consommées par les pauvres. On pourrait également investir dans les changements institutionnels et les mesures susceptibles d’améliorer l’accès des pauvres aux vivres, à l’eau, aux semences, au matériel génétique et aux technologies améliorées.

Source & ©: IAASTD,  Résumé du Rapport de Synthèse, p.9-10

10.3 Utiliser les ressources naturelles de manière durable

La présente Evaluation internationale des sciences et technologies agricoles pour le développement (IAASTD) dit :

Préservation de l’environnement

Les systèmes d’AKST doivent accroître la viabilité du point de vue de l’environnement tout en maintenant la productivité de manière à préserver la base des ressources naturelles et assurer la viabilité écologique des systèmes agricoles. Au nombre des options possibles, on peut citer une utilisation plus rationnelle des nutriments, de l’énergie, de l’eau et des sols ; une meilleure compréhension des dynamiques sol-plantes-eau ; une diversification accrue de l’agriculture; le renforcement des systèmes agroécologiques et de la préservation et de l’exploitation de la biodiversité tant au niveau des exploitations que des paysages ; la promotion d’une gestion durable du bétail, des forêts et des pêches ; une meilleure compréhension des fonctions agroécologiques de la juxtaposition de terres cultivées et des habitats naturels ; et l’atténuation de l’impact de l’agriculture sur les changements climatiques et inversement.

Entre autres options, on pourrait supprimer les subventions qui encouragent les pratiques non viables et recourir aux mécanismes du marché et autres dispositifs pour réguler et rétribuer les services agricoles et environnementaux, ce qui améliorerait la gestion des ressources naturelles et la qualité de l’environnement. On peut citer à titre d’exemple les mesures d’incitation destinées à promouvoir la lutte antiparasitaire intégrée et la gestion du matériel génétique écologiquement résilient, la rémunération des agriculteurs et des collectivités locales pour leurs activités contribuant à la préservation des écosystèmes, la création de marchés de substitution tels que les produits verts et leur promotion, la certification des pratiques viables dans le secteur de la foresterie et de la pêche, l’agriculture biologique et le renforcement des marchés locaux. Les droits d’usage et de jouissance à long terme des terres et de l’eau, les mesures de réduction des risques (filets de sécurité, crédit, assurance, etc.) et la rentabilité des technologies recommandées sont des préalables à l’adoption de pratiques viables. Il importe de mettre en place des fonds communs et des modes de gouvernance qui privilégient les approches participatives et démocratiques.

Les investissements dans les AKST qui pourraient améliorer la viabilité et atténuer les effets préjudiciables à l’environnement sont, entre autres, les techniques de préservation de la ressource, les techniques améliorées pour les systèmes de production biologique et les pratiques à faible intensité d’intrants ; un grand nombre de techniques de production de variétés tolérantes aux écarts de température et aux parasites ; la recherche sur le lien entre les services des écosystèmes agricoles et le bien-être humain ; les études économiques et autres évaluations portant sur les services écosystémiques ; l’utilisation plus rationnelle de l’eau et la réduction de la pollution de l’eau ; la lutte biologique contre les nouveaux parasites et agents pathogènes ; les substituts biologiques aux substances agrochimiques ; et la réduction de la dépendance du secteur agricole à l’égard des combustibles fossiles.

Source & ©: IAASTD,  Résumé du Rapport de Synthèse, p.10-11

10.4 Améliorer la santé humaine

La présente Evaluation internationale des sciences et technologies agricoles pour le développement (IAASTD) dit :

Santé et nutrition humaines

La capacité des individus, des collectivités et des pays à atteindre les objectifs de durabilité dépend des liens qui existent entre la santé, la nutrition, l’agriculture et les AKST. Ces liens existent dans le contexte des multiples facteurs qui pèsent sur la santé humaine. Il importe d’adopter une approche globale et intégrée pour déterminer la meilleure manière d’utiliser les AKST pour améliorer la sécurité et la salubrité alimentaires, réduire l’incidence et la prévalence des maladies infectieuses (notamment les nouvelles maladies et les affections résurgentes telles que le paludisme, la grippe aviaire, le VIH/SIDA, etc.) et chroniques et réduire les risques professionnels, les accidents de travail et les décès par accident. De solides systèmes de surveillance, de contrôle et d’intervention dans les secteurs de l’agriculture, de la santé humaine et animale, peuvent aider à déterminer le coût réel de la morbidité et à formuler des stratégies et mesures efficaces de promotion de la santé. Des investissements supplémentaires sont nécessaires pour maintenir et améliorer les systèmes et règlements existants.

  • La sécurité alimentaire peut être améliorée par la promotion de politiques et programmes qui visent à diversifier le régime alimentaire et améliorer l’apport en micronutriments, ainsi qu’en améliorant et diffusant les technologies existantes de production, de transformation, de conservation et de distribution des aliments et en créant de nouvelles techniques.
  • L’innocuité des produits alimentaires peut être améliorée moyennant des systèmes efficaces et dynamiques, coordonnés à l’échelle nationale et internationale, pour protéger la santé des êtres humains, des animaux et des plantes, en investissant par exemple dans l’infrastructure, la santé publique et la médecine vétérinaire, en créant des cadres législatifs permettant d’identifier et réduire les risques biologiques et chimiques, et en forgeant des partenariats entre les milieux agricoles et scientifiques pour définir, surveiller et évaluer les risques.
  • Le coût des maladies infectieuses peut être réduit en renforçant la coordination entre les systèmes agricole, vétérinaire et de santé publique et en accroissant leur capacité, en intégrant les politiques et programmes plurisectoriels d’un bout à l’autre de la chaîne alimentaire pour freiner la propagation des maladies infectieuses, et en développant et diffusant de nouveaux savoirs et technologies agricoles pour détecter, surveiller et traiter les maladies.
  • Le coût des maladies chroniques peut être réduit par l’adoption de politiques qui reconnaissent explicitement la nécessité d’améliorer la santé et la nutrition humaines, notamment en régulant la composition des produits alimentaires, par des législations, accords internationaux et des textes portant sur l’étiquetage des aliments et des allusions à la santé, et la création d’incitations à la production et la consommation d’aliments bons pour la santé.
  • La santé publique et la l’hygiène professionnelle peuvent être améliorées en élaborant et appliquant des réglementations en matière de santé et de salubrité (y compris des lois relatives au travail des enfants et à l’emploi de pesticides), en réglementant des activités internationales telles que l’utilisation illégale de substances agrochimiques toxiques, et en évaluent les risques sanitaires de manière à identifier clairement les arbitrages à faire entre l’optimisation des moyens de subsistance, la préservation de l’environnement et l’amélioration de la santé.

Source & ©: IAASTD,  Résumé du Rapport de Synthèse, p.11-12

10.5 Atteindre plus d’égalité dans l’agriculture

La présente Evaluation internationale des sciences et technologies agricoles pour le développement (IAASTD) dit :

10.5.1 Equité

Pour que les AKST contribuent à une plus grande équité, il importe d’investir dans le développement de technologies adaptées aux conditions locales et de faciliter l’accès des agriculteurs et des populations rurales en général à la formation professionnelle et à l’enseignement formel et informel. Ce n’est qu’en alliant les sciences et technologies modernes aux connaissances locales et traditionnelles que les AKST peuvent améliorer, dans le sens d’une plus grande équité, les conditions auxquelles différents producteurs et gérants de ressources naturelles ont accès aux technologies. Les organisations scientifiques et académiques doivent être encouragées à forger différents types de partenariats en matière d’AKST. Les principales options consistent à faciliter l’accès et l’utilisation des ressources naturelles (notamment l’eau et la terre) dans des conditions plus équitables, à mettre en place des systèmes qui encouragent et récompensent la multifonctionnalité, notamment les services écosystémiques, et à prendre des mesures pour réduire la vulnérabilité des communautés rurales et des ouvriers agricoles. Il est également essentiel de réformer la gouvernance des organisations de promotion des AKST et apparentées pour qu’elles contribuent de manière déterminante à améliorer les connaissances scientifiques de base des collectivités, à décentraliser les possibilités technologiques et à prendre en compte les préoccupations des agriculteurs dans la définition des priorités de recherche et la conception des services agricoles. Pour améliorer l’équité, il faut créer une synergie entre les différents acteurs du développement – agriculteurs, ouvriers agricoles, banques, organisations de la société civile, entreprises et organismes publics. Il est en outre essentiel que les parties prenantes participent aux décisions concernant les droits de propriété intellectuelle, l’infrastructure, les tarifs et l’internalisation des coûts sociaux et environnementaux. En adoptant de nouveaux modes de gouvernance pour créer des réseaux locaux novateurs et décentraliser la gestion des affaires publiques en faisant porter les efforts sur les petits producteurs et la population urbaine pauvre (agriculture urbaine, liens directs entre consommateurs urbains et producteurs ruraux), l’on pourra créer des capacités plus synergiques et complémentaires.

Les investissements dans le développement équitable (alphabétisation, éducation et formation, etc.) qui contribuent à réduire les inégalités ethniques, sexuelles et autres, favoriseraient la réalisation des objectifs de développement. Pour mesurer le rendement des investissements, il convient de définir des indices, qui donnent plus d’informations que le PIB, et qui tiennent compte des avantages du point de vue de l’environnement et de l’équité. On accroit la responsabilité en recourant aux indices d’inégalité pour sélectionner les investissements en AKST et suivre les résultats. Le coefficient de Gini pourrait par exemple être utilisé comme critère public d’évaluation des politiques, parallèlement aux mesures plus traditionnelles de la croissance, de l’inflation et de la qualité de l’environnement.

Source & ©: IAASTD,  Résumé du Rapport de Synthèse, p.12-13

La présente Evaluation internationale des sciences et technologies agricoles pour le développement (IAASTD) dit :

10.5.2 Investissements

Pour réaliser les objectifs de développement et de durabilité, il faudra mobiliser des fonds supplémentaires et diversifier les mécanismes de financement de la recherche-développement agricole et des systèmes connexes de gestion des connaissances, notamment par les moyens suivants :

  • Investissements publics dans les biens publics mondiaux, régionaux, nationaux et locaux, la sécurité et l’innocuité des aliments, les changements climatiques et le développement durable. Pour promouvoir une utilisation plus rationnelle des ressources foncières, hydriques et biologiques qui ne cessent de s’appauvrir, il faut investir dans la recherche-développement sur les capacités juridiques et de gestion.
  • Investissements publics dans les domaines suivants : systèmes de gestion des connaissances agricoles pour promouvoir les réseaux d’échange de connaissances (entre agriculteurs, scientifiques, entreprises et autres intervenants dans le domaine de l’amélioration des connaissances) ; amélioration de l’accès aux technologies de l’information et de la communication ; sciences écologiques, science évolutionniste, science de l’alimentation et de la nutrition, sciences sociales et étude des systèmes complexes ; interdisciplinarité ; capacité de l’agronomie fondamentale ; et amélioration des possibilités d’éducation continue dans le système alimentaire.
  • Partenariats public-privé visant à améliorer la commercialisation des sciences et techniques appliquées et à cofinancer la recherche-développement lorsque les risques de marché sont importants et qu’il existe de vastes possibilités d’utilisation des connaissances.
  • Mesures incitatives et récompenses appropriées pour promouvoir l’investissement par le secteur privé et la société civile dans les AKST qui contribue à la réalisation des objectifs de développement et de durabilité.

Dans de nombreux pays en développement, il faudra peut-être compléter ces interventions par des investissements plus ciblés dans les infrastructures, l’éducation et la santé en milieu rural.

Face aux nouveaux enjeux mondiaux, il importe au plus haut point de renforcer et réorganiser les réseaux scientifiques et empiriques internationaux indépendants, voire même en créer de nouveaux réseaux, pour aborder des questions telles que les prévisions météorologiques pour la production agricole, les risques que posent les nouvelles maladies pour la santé humaine, la réorganisation des moyens de subsistance face à l’évolution des systèmes agricoles (migration des population), la sécurité alimentaire et les ressources forestières mondiales.

Source & ©: IAASTD,  Résumé du Rapport de Synthèse, p.13-14


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